"Le cabinet des illusions : Enquête à Vienne - 1902" de Jean-Luc Bizien

 

Éditions Maison Pop

Septembre 2025

432 pages

19.95 €

Résumé :

Pour devenir le plus grand magicien du monde, il a dû disparaître : aujourd’hui, William Ellsworth Robinson est Chung Ling Soo, « le merveilleux magicien chinois ».
Sur scène, il fascine. En coulisses, il ment.
Car pour incarner son personnage, il a tout sacrifié : ses origines, son nom, sa vie…
Hélas, quand une riche famille viennoise l’engage pour une représentation privée et que le spectacle vire au drame, tous les regards se tournent vers lui et l'accusent.
Pris au piège, l’illusionniste va devoir briser le sort qu’il a lui-même lancé : lever le masque, affronter ses démons et élucider un crime dont il est le premier suspect.

Mon avis :

Je remercie la maison d'édition et l'auteur pour ce partenariat.

Après avoir adoré la saga de l'Aliéniste j'étais curieuse de découvrir ce personnage que l'on rencontre dans un des tomes et qui était déjà très mystérieux. Et je n'ai absolument pas été déçue car l'auteur a réussi avec brio à m'embarquer dans son univers.

Une sublime couverture à la hauteur du récit qui se trouve à l'intérieur. Nous découvrons l'intrigant personnage de Chung Ling Soo le célèbre magicien chinois, pas si Chinois que ça, qui cache bien des secrets. Entouré de ces acolytes, il débarque à Vienne pour une série de spectacles. Après une représentation privée, il est emporté dans une affaire sordide. 

J'ai aimé plonger dans le quotidien de cette troupe, et plus particulièrement de ce personnage aux multiples facettes, un homme ambivalent, difficilement cernable, même pour ceux qui partagent sa vie et la scène. Un personnage construit d'une main de maître par l'auteur, à la psychologie complexe. Tantôt attachant, tantôt hautain et antipathique, on ne sait pas sur quel pied danser avec lui. Il est à l'image de bons nombres de génies dans leur art, avec cette petite arrogance qui les caractérise. Malgré tout, il a un côté attachant quand il se montre plus vulnérable. 

Mais au delà de ce personnage central, c'est toute la troupe dont il faut souligner l'importance, car chacun est influent à sa manière.

L'auteur prend ici son temps de planter le décor, ses personnages. Grâce à bons nombres de détails et une écriture diaboliquement cinématographique, il nous plonge dans ce Vienne du début du 20e siècle, nous immerge avec facilité dans ces rues sombres, comme dans la magnificence de ses palais. L'enquête arrive plus tardivement dans le récit, une fois que tout est bien en place. Et à partir de là, il est bien difficile de lâcher le roman jusqu'au dernier mot. Une enquête parfaitement ficelée, avec des rebondissements, que j'ai trouvée très intéressante. On sent tout le travail de recherche effectué par l'auteur, toute la méticulosité dont il fait preuve car rien n'est laissé au hasard. Et je retrouverai avec plaisir ces personnages pour une prochaine affaire ! 

"Stay on fire" T1 de Angel Arekin

 

Éditions Black Ink

Mai 2025

326 pages

19€

Résumé :

Griffin avait 15 ans lorsqu’Archer Hayes a mis le feu à sa maison. Il lui a volé sa famille, une partie de sa peau et celle dont il était amoureux. Jenny est la fille d’un monstre, et il n’a jamais pu le lui pardonner.

Treize ans plus tard, un nouveau pyromane sévit à Los Angeles et, cela tombe très bien, Griffin adore éteindre les incendies. Devenu pompier, il leur voue une véritable obsession qu’il essaie tant bien que mal de cacher aux autres.

Tout se déroulerait à la perfection si la nouvelle flic chargée de l’enquête n’était pas celle qu’il redoutait le plus de revoir.

Car, après la tragédie qui les a dévastés, Griffin a fait de la vie de Jenny un enfer, à tel point qu’elle a préféré le fuir. Tous deux ont cependant toujours su qu’il leur faudrait un jour ou l’autre affronter le passé.

Mais personne n’a dit de quelle façon ils comptaient y parvenir ! Entre disputes, réparties cinglantes et désir violent, ces deux-là n’ont pas fini de faire des étincelles.

Mon avis :

Deux âmes brisées par les flammes. L'un a perdu une partie de sa famille dans un incendie et en est irréversiblement marqué et l'autre est la fille de celui qui a allumé la première flamme. Cette romance, c'est une histoire de haine, de vengeance mais surtout de résilience. 

Griffin est consumé par la haine depuis ce jour, une haine viscérale surtout dirigée vers Jenny, la fille du monstre qui lui a tout prix. Lorsque le destin la remet sur son chemin et qu'ils sont bien obligés de collaborer sur des incendies en série et un incendiaire qui joue avec eux, c'est toutes les barrières qu'il avait érigées qui vacillent. Griffin est un homme plein de rage et de douleurs, ça le dévore tout entier et il m'a énormément touchée.

Jenny n'a jamais demandé à être la fille de ce monstre. Prise pour cible ensuite, elle a vécu des choses difficiles au cours de son adolescence qui l'ont poussé à s'éloigner. Elle a mis le plus de distance possible avec son passé, et devoir y être confrontée avec cette nouvelle enquête est déchirant pour elle. 

Cette romance, elle est explosive à bien des égards. Un ennemies-to-lovers où on est pris à la gorge tant l'animosité et la tension sont fortes entre Griffin et Jenny, ça transpire à travers les pages et les mots d'Angel. Une histoire qui commence par une tragédie, se développe dans l'inimitié et s'épanouit dans le désir inavoué. Angel termine une nouvelle fois avec un cliffhanger et j'ai hâte de découvrir le second tome !

"Tu as promis que tu vivrais pour moi" de Carène Ponte

 

Éditions Pocket

Juin 2018

315 pages

7.50 €

Résumé :

Quand on a trente ans, on n’est jamais préparé à perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie en quelques mois à peine. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte.
Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain, l'homme avec lequel elle vit ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est gentil.
Lorsque Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie, elle comprend que celle qui lui manque tant n’avait pas l'intention de se contenter de paroles en l'air et que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait…

Mon avis :

J'avais peur de me plonger dans cette histoire car la thématique de base, le deuil, n'est pas évidente. C'était sans compter sur le talent de Carène Ponte pour parler de sujets sensibles tout en y apportant la touche qui la caractérise, l'humour. 

Alors oui, bien entendu, dès les premiers chapitres, j'ai été émue. Émue par Molly, cette jeune femme, qui vient de perdre Marie, sa meilleure amie depuis l'enfance, emportée par un cancer. Elle perd son repère dans sa vie si bien cadrée qui la rassure. Marie, c'était le brin de folie et de fraîcheur dans le quotidien de Molly, sa confidente, elle se trouve démunie après son décès. Puis elle reçoit ces lettres, envoyées par Marie, qui l'encourage à faire tout ce qu'elle ne pourra plus elle entreprendre. Et Molly va se prêter au jeu, c'est pour elle un moyen de ne pas oublier sa meilleure amie, mais celle qui la connaissait si bien va aussi la mener sur le chemin de son propre bonheur.

C'est vraiment une histoire qui fait du bien, comme c'est souvent le cas avec cette autrice. Une histoire d'amitié, de reconstruction après la perte d'un être cher, de la vie qui ne s'arrête pas malgré tout après un décès. Chaque personne a une façon bien différente de faire son deuil, et Marie aide Molly à faire le sien de la plus belle des manières. C'était vraiment beau et touchant, et en même temps il y a vraiment des moments où j'ai ri car Carène Ponte n'a pas son pareil pour mettre ses personnages dans des situations cocasses, ça apporte tellement de légèreté dans ce roman qui pourrait facilement tomber dans le déprimant. 

Le roman est porteur de jolis messages et cette lecture était une bulle de douceur avec des personnages attachants et la plume toujours entraînante de l'autrice. Une jolie découverte.

"Transylvania" de Nicolas Beuglet

 

XO Éditions

Septembre 2025

352 pages

21.90 €

Résumé :

Encore aujourd’hui, on prétend que le château de Bran, en Transylvanie, était la propriété du comte Dracula. Rares sont ceux qui s’arrêtent dans cet hôtel reculé, cerné par la neige et la glace. L’endroit paraît habité par des fantômes depuis la nuit des temps.

C’est là que la jeune inspectrice Mina Dragan est envoyée pour enquêter sur un meurtre étrange. Un cadavre gît dans une chambre. Celui de l’unique client de l’établissement. À ses côtés traîne une vieille malle verrouillée. Avant de disparaître, l’assassin a inscrit un tatouage énigmatique sur la main de sa victime.

Mina Dragan ne le sait pas mais c’est pour elle le début d’un jeu de piste terrifiant qui lui fera découvrir la face cachée et peut-être pas si imaginaire des contes de fées de notre enfance.

Et si la clé de tous ces mystères se trouvait dans un seul livre ?
Un livre fondateur. Il était une fois Transylvania…

Mon avis :

Je remercie les éditions XO pour ce partenariat !

Mina est jeune policière à Bucarest et afin qu'elle fasse ses preuves et passe inspectrice, son patron l'envoie sur le meurtre étrange d'un homme au beau milieu de la Transylvanie dans le château supposé du célèbrissime comte Dracula. Mais rapidement, l'enquête ne va pas se passer comme prévue...

J'ai adoré le personnage de Mina qui est une jeune femme d'une ténacité sans égale, et à la psychologie complexe car elle est assez secrète et mystérieuse, il y a quelques zones d'ombre dans son passé notamment. Lorsqu'on lui confie cette affaire, elle est prête à tout pour la boucler peu importe les risques qu'elle doit prendre. Elle fait preuve de beaucoup de courage, de motivation, et de prise d'initiatives. Mais elle va être prise dans un engrenage et une machination qui vont la dépasser. L'assassin la conduit sur le chemin qu'il souhaite, comme une araignée, il tisse une toile autour de Mina. 

J'ai aimé l'ambiance du roman, ce jeu de pistes tortueux sur lequel est entraîné Mina, l'enquête est bien ficelée et elle part dans une direction à laquelle je ne m'attendais pas. La plume de l'auteur est toujours précise et diablement efficace. La seule chose que je regrette, mais c'est entièrement ma faute, avec le titre je m'attendais à quelque chose d'autre et pas à l'orientation que Nicolas Beuglet donne à l'enquête. Malgré tout, j'ai passé un bon moment et vu la fin, j'espère qu'on retrouvera Mina dans une prochaine histoire.

"The ex vows" de Jessica Joyce

 

Éditions BMR 

Collection Ito

Juin 2025

472 pages

7.90 €

Résumé :

Elle avait établi des règles, mais son ex refuse de les respecter.

Georgia Woodward aime tout planifier, surtout quand il s'agit d'éviter son ex, Eli Mora. Après leur rupture tumultueuse il y a cinq ans, ils ont établi une liste de règles pour maintenir leur amitié. Et avec le mariage imminent de leur meilleur ami commun, Adam, où tous deux sont les témoins du marié, cette liste est plus importante que jamais. Georgia doit rester calme et rationnelle pour éviter de mettre leur groupe d'amis en péril.

Tout bascule lorsque les préparatifs tournent au fiasco : les catastrophes s’enchaînent, et Adam, désespéré, demande à Georgia et Eli de sauver la situation. Mais entre des dégustations de gâteaux ratées, des entretiens désastreux avec des DJ et l’attention brûlante d’Eli, Georgia sent ses sentiments pour lui refaire surface.

Cinq ans après leur rupture, l’alchimie entre eux est toujours aussi puissante, et céder à la tentation pourrait bien leur offrir une seconde chance. Après tout, les mariages ne sont-ils pas le meilleur moment pour (re)trouver l’amour…

Mon avis :

J'ai eu l'an dernier un énorme coup de cœur pour You with a view, j'étais donc super impatiente de découvrir ce nouveau roman de l'autrice, et j'ai nettement préféré l'autre. 

Nous sommes ici avec les thématiques des retrouvailles, de la seconde chance, deux ex qui se retrouvent pour le mariage de leur meilleur ami et ils vont bien être obligés de se supporter. 

Les deux personnages sont assez attachants. Georgia est une jeune femme qui a tellement à cœur de bien faire, elle se coupe en quatre pour les gens qu'elle aime et on s'aperçoit rapidement que la page Eli n'est pas vraiment tournée. Malgré tout, elle est bien décidée à mettre sa rancœur de côté pour que le mariage d'Adam soit le plus beau possible.

Eli est un personnage que j'ai adoré. Il est perdu dans ses incertitudes, ses doutes, revoir Georgia le confronte à ses erreurs passées, et c'est douloureux pour lui. Il est touchant, car il souhaite prouver à Georgia qu'il a changé, qu'il n'est plus le même. Ça le rend à la fois maladroit et très sûr de lui ! 

La romance est belle car elle est basée sur la seconde chance. Peut-on gommer le passé pour recommencer une histoire ? Oublier ce qui nous a tant fait souffrir pour goûter à nouveau au bonheur et retrouver la personne qui fait malgré tout battre notre cœur. L'histoire est pleine de maturité, de bienveillance, de douceur et ça fait du bien, de ne pas avoir des problématiques qui pourraient être réglées juste en communiquant. Nous sommes avec une vraie relation adulte. 

Malgré tout, j'ai trouvé quelques longueurs, redondances et c'est ce qui m'a parfois fait peiner dans ma lecture. Je regrette vraiment de ne pas avoir eu les points de vue alternés... C'est vraiment dommage car j'attendais vraiment beaucoup de cette histoire, donc à choisir je vous conseille plutôt You with a view !

"The cheat sheet" de Sarah Adams

 

Éditions J'ai lu

2024

383 pages

21.90 € (Collector)

Résumé :

Bree Camden et Nathan Donelson, le nouveau quarterback vedette d'une célèbre équipe de football américain, sont inséparables depuis des années. Amis, juste amis... Vraiment ?

Lorsqu'une soirée un peu trop arrosée les contraint à prétendre jusqu'au prochain Super Bowl qu'ils sont en couple, ils s'aventurent sur un terrain glissant. 

Mon avis :

Un mot pour résumer ce roman ? Frustration extrême (oui ça fait deux mots mais qu'importe !). Comment dire...? Si vous cherchez un slow burn de qualité, ne cherchez plus, vous l'avez trouvé !!!

Nous sommes avec deux personnages, Bree et Nathan qui sont amis depuis leur adolescence, et grâce aux points de vue alternés, on comprend très très rapidement qu'ils sont en fait amoureux l'un de l'autre depuis toujours. Mais ils ne sont pas prêts à s'avouer mutuellement leur sentiment de peur de perdre l'amitié de l'autre... Lorsqu'ils sont obligés de faire semblant d'être en couple plusieurs semaines, on se dit que ça va accélérer les choses... Que nenni ! Et c'est là que la frustration commence !

Si clairement j'ai eu envie de secouer (ou de baffer) Bree et qu'elle arrête de ressasser les "mais non il ne peut pas craquer sur moi", Nathan est le good guy par excellence ! Le gars n'a aucun red flag. Il est doux, attentionné, prévenant, attachant, c'est le meilleur ami idéal, et forcément le book boyfriend parfait ! Oui, il m'a fait fondre ! 

Ce roman est plein d'humour avec Nathan qui tente de faire un pas vers Bree et elle qui en fait deux en arrière, ça donne des situations assez rocambolesques. C'est une romance légère, sans prise de tête, réconfortante, doudou au possible, mais je dois reconnaître que Bree qui rabâche continuellement la même chose, c'était redondant et ça m'a agacée ! Malgré tout, c'était un moment de lecture agréable (surtout grâce à Nathan, on va pas se le cacher !). 

"Le croquemort" de Olivier Merle

 

Éditions XO

Août 2025

288 pages

19.90 €

Résumé :

On ne devrait jamais, à l’improviste, rendre visite à un ami d’enfance perdu de vue depuis de nombreuses années. C’est pourtant l’erreur commise par David, de passage à Paris, qui a décidé de renouer avec Hector, son vieux copain.

Hector absent, il tombe sous le charme de la compagne de ce dernier, Libertad. La jeune femme lui annonce que sa venue est inespérée pour tirer Hector d’un mauvais pas. Seconde erreur de David, fatale celle-ci : il accepte.

Du périple effarant qui va suivre, David ne sortira pas indemne. Car échapper à la mort impliquera, pour lui, de sacrifier sa conscience et sa morale.

Mon avis :

Je remercie la maison d'édition pour ce partenariat.

J'ai déjà lu et apprécié des romans d'Olivier Merle et celui-ci m'a totalement déroutée ! Nous ne sommes pas dans un thriller classique, nous sommes dans une histoire totalement décalée ! 

David, lyonnais de passage à Paris, décide de rendre visite à un ancien ami, mais il tombe sur sa femme qui lui dit qu'il est en danger. Et, à l'image de David, le lecteur est embarqué dans une aventure qui va le mener de déconvenues en mauvaises surprises. David se retrouve pris dans un engrenage et il se demande bien où tout ça va le mener !

Nous sommes vraiment avec un OVNI, à lire comme un roman noir, ça m'a fait penser à certains polars à l'ancienne. L'auteur a une plume entraînante, et les rebondissements s'enchaînant, on est pris dans une spirale de lecture pour découvrir le fin mot de l'histoire car on a bien du mal à savoir jusqu'où va pouvoir aller David ! Mais n'allez pas non plus penser que ça n'a ni queue ni tête, car il y a un vrai fil conducteur, réaliste.

C'est bourré d'humour noir, cynique, de situations rocambolesques, un roman à lire sans prise de tête en se laissant porter !

"Poisonous love" de Aurore Payelle

 

Éditions Plumes du Web

Mai 2025

360 pages

17.90 €

Résumé :

Vingt et un jours dans la jungle pour une émission télévisée ? Rose peut le faire.

Herpétologiste en devenir, Rose préfère la compagnie des amphibiens à celle des humains. Dans le cadre d’un reportage scientifique, elle accepte de cohabiter avec neuf autres étudiants dans un camp en pleine jungle, où ils ne pourront compter que sur eux-mêmes.

Lorsqu’elle rencontre Taran, le sportif vedette du campus et tête d’affiche de l’émission, la tension est immédiate. Ils se détestent. Pour une raison que Rose ignore, ce dernier a cherché à l’évincer de l’expédition et elle est déterminée à lui faire payer ce coup bas.

Alors qu’ils feignent la cordialité devant les caméras, la vérité est tout autre dans l’ombre de la forêt. Entre provocations et regards brûlants, leur animosité se transforme peu à peu en un jeu aussi intense que dangereux. Taran n’est pas seulement un adversaire redoutable, il est aussi terriblement séduisant. Pourtant, Rose sait que dans le règne animal, les créatures les plus belles sont souvent les plus venimeuses.

Et si le véritable danger ne venait pas de la jungle ? L’amour peut être aussi imprévisible et dévastateur que le venin. Il s’infiltre en silence et lorsque la douleur est là, il est déjà trop tard pour lutter…

Mon avis :

Première chose qui accroche avec ce roman, c'est cette sublime couverture, puis le résumé qui nous offre un billet pour la Guyane, il est bien difficile de résister !

Tout comme Rose qui tout au long du séjour aura bien du mal à résister à Taran, malgré le ressentiment qu'elle a pour lui avant même le départ ! C'est une jeune femme tellement passionnée par ce qu'elle fait, le pourquoi elle fait partie de cette expédition, qu'elle a bien du mal à se contenir lorsqu'on lui met des bâtons dans les roues ! J'ai aimé son tempérament fougueux, entier, la passion qui l'anime pour l'herpétologie, c'est beau de voir à quel point c'est important pour elle. Mais je reconnais que son caractère parfois un peu trop entêté et un peu trop borné a pu m'agacer !!

Taran, c'est la force tranquille sous une apparence d'Apollon. Nageur professionnel, séduisant au possible, on le découvre beaucoup plus sensible qu'il n'y paraît et surtout il cache ses fêlures sous son armure. 

La relation entre eux est un vrai ennemies-to-lovers même si l'attirance va rapidement faire son apparition. À chaque échange entre eux, à travers les piques qu'ils s'envoient et l'animosité, on ressent toute la tension qui les anime. J'ai trouvé que l'autrice gérait bien l'évolution de la relation et des sentiments.

Le point que j'ai vraiment adoré, c'est l'univers, cette jungle guyanaise qui transpire à travers les pages, on ressent le climat humide, moite, chaud, la forêt luxuriante, ses potentiels dangers, Aurore a su avec une écriture très visuelle et presque sensorielle nous le retranscrire parfaitement, et j'ai été totalement immergée durant ma lecture.

C'était vraiment une super lecture, une romance dans un cadre qui change réellement et c'est très agréable de sortir ainsi des sentiers battus. J'ai passé un excellent moment avec Rose et Taran et j'avoue avoir eu un petit coup de cœur pour Liam et Yen, personnages secondaires, pas si secondaires que ça !

"Rien ne t'efface" de Michel Bussi

 

Éditions Pocket

Février 2022

518 pages

7.95 €

Résumé :

2010. Maddi est médecin généraliste à Saint-Jean-de-Luz, une vie comblée avec Esteban, son fils de 10 ans.
Ce jour d'été là, elle le laisse quelques minutes seul sur la plage. Quand elle revient, Esteban a disparu.
2020. Maddi a refait sa vie, et revient sur cette plage en pèlerinage.
Au bord de l'eau, un enfant est là. Même maillot de bain, même taille, même corpulence, même coupe de cheveux. Elle s'approche. Le temps se fige. C'est Esteban, ou son jumeau parfait.
Maddi n'a plus qu'une obsession, savoir qui est cet enfant.
Il s'appelle Tom, il vit à Murol en Auvergne. Elle prend la décision de s'y installer.
Plus Maddi espionne Tom, et plus les ressemblances avec Esteban paraissent inexplicables : mêmes passions, mêmes peurs... même tache de naissance.
Jusqu'où sera-t-elle prête à aller pour découvrir la vérité, et sauver son enfant ?
Ou ce garçon qui lui ressemble tant.
Ce qu'elle ressent profondément, c'est que Tom est en danger.
Et qu'elle seule peut le protéger.

Mon avis :

J'ai déjà lu 2 romans de cet auteur, j'en ai d'autres dans ma PAL, mais j'ai décidé de lire celui-ci avant de voir l'adaptation tv. J'ai passé un excellent moment, même si mon préféré reste pour le moment Nymphéas noirs.

Une chose est sûre avec cet auteur, que l'on adhère à ses romans ou pas, on ne peut nier que sa plume est d'une redoutable efficacité. Une fois son roman ouvert, on a envie que d'une chose, savoir le pourquoi du comment et connaître le dénouement. Et j'ai beau avoir vu venir certaines choses, je suis obligée de reconnaître qu'il a réussi à m'avoir sur certains points ! 

Ce qui m'a manqué pour que ce soit vraiment une excellente lecture comme l'avait été Nymphéas noirs, c'est l'attachement aux personnages, avoir de l'empathie pour eux. Je n'en ai pas ressenti, même pour Maddi, cette femme qui perd son fils. Que son enfant disparaisse ainsi sans laisser de traces, c'est l'une des pires choses qui puissent exister lorsqu'on est parent, Maddi est dévastée, à juste titre. Mais son entêtement avec Tom, le petit garçon qui ressemble de manière si troublante à Esteban, il m'a dérangée. Même si, j'en ai conscience, on ne sait absolument pas comment on réagirait dans ce cas-là... Parfois, je me disais que je la comprenais et parfois je me disais qu'elle allait trop loin. Mais c'est certainement le prix à payer pour connaître la vérité... 

Puis il y a ces personnages secondaires avec lesquels je me suis posé mille questions, qui apportent chacun leur pièce au puzzle.

C'était une bonne lecture, divertissante, intrigante, qui pose pas mal de questions sur la psychologie des personnes qui vivent des drames, la parentalité, la maternité... J'ai passé un bon moment avec cette histoire, et je suis désormais curieuse de voir comment cette intrigue a été adaptée en série télé ! 

"Ember falls" de Alicia Garnier

 

Éditions Nox

Juin 2025

528 pages

19.90 €

Résumé :

Dans la petite ville d'Ember Falls, July Murray a deux certitudes : elle déteste Tate Grey depuis qu'il lui a volé son rêve et elle doit absolument remporter le concours de pâtisserie local pour sauver son salon de thé.

Son seul obstacle ? Tate lui-même. À croire qu'il met autant d'énergie à être en travers de sa route qu'à être scandaleusement séduisant. Difficile d'imaginer qu'ils étaient inséparables par le passé...

Dans leur routine quotidienne de piques assassines et de regards noirs, Tate débarque avec la proposition la plus inattendue et absurde qui soit : jouer sa petite amie devant ses parents qui désespèrent de le voir se ranger.

Plus absurde encore ?

Il se pourrait bien qu'elle dise oui.

Mon avis :

Parfois, il y a des livres, on se dit qu'ils ont été écrits pour nous, c'est exactement la sensation que j'ai eue en lisant cette histoire.

Alicia nous emmène à Ember Falls, petite ville où July tient une pâtisserie, et elle a pour objectif de gagner le prochain concours annuel de la ville. Sauf qu'il y a une épine dans sa chaussure, Tate... Son rival qui tient le même commerce qu'elle de l'autre côté de la rue, ancien ami qui est devenu son pire ennemi. Il va lui proposer un deal qui pourrait les arranger à l'un comme à l'autre !

J'ai tellement aimé tout ce qui se dégage de ce roman. Une ambiance small town à la Gilmore girl (ne manquait que l'automne !), la famille de July si unie, fusionnelle et attendrissante. Il y a vraiment une ambiance cosy, doudou, qui réchauffe le cœur et qui fait qu'on n'a absolument pas envie de quitter ce roman.

July et Tate sont deux personnages auxquels on s'attache facilement tant ils sont adorables ! Chacun avec son caractère, ils avaient une relation amicale adolescents jusqu'à ce qu'un événement les sépare et depuis c'est compliqué ! July est une femme passionnée par ce qu'elle fait, entière dans ses réactions, sans demi-mesure. Elle ne rentre pas dans le moule, elle le sait, et elle a décidé d'en faire une force. 

Tate c'est clairement mon coup de cœur. Cet homme est parfait ! Il est loyal, tendre et tellement altruiste. Et Alicia a construit son récit de manière tellement intelligente en donnant la voix à Tate dans les chapitres flashback de sorte qu'on comprend mieux ses réactions et que ça nous fait l'aimer encore plus !

Ce roman, c'est un véritable coup de foudre pour son ensemble. Pour ses personnages qui m'ont fait fondre, pour l'ambiance si cosy, witchy et enveloppante, pour les mots d'Alicia toujours si justes et bienveillants, pour cette romance pleine de douceur et de tendresse, et pour toutes les émotions que j'ai ressenties au cours de ma lecture (merci pour les larmes) ! La romance et l'histoire dont mon cœur avait besoin, et maintenant, j'attends de potentiels spin-off ! 

"Les ombres du Gevaudan" de Coralie Duperrin

 

Auto-édition

18 août 2025

391 pages

1 € (ebook) / 11.60 € (broché)

Résumé :

Malgré ses origines nobles, Athanasie vit dans la solitude, rejetée par une famille persuadée que ses crises d’épilepsie sont l’œuvre du Diable. Mais la jeune femme ne se laisse pas abattre : elle est prête à tout pour vaincre la maladie et conquérir sa liberté.
La Bête qui s’attaque au Gévaudan en cet été 1764 bouleverse son existence. Au nom de l'amitié, Athanasie se retrouve entraînée dans des péripéties d’un bout à l’autre du royaume, tour à tour marquise, bohémienne ou sorcière.
Sur son chemin se trouvent la quête de son identité véritable, la peur et la soif de vengeance, mais également des alliés inattendus, un amour un peu fou… et un passé qu'elle ne soupçonnait pas.

Mon avis :

Je remercie l'autrice pour sa confiance pour ce partenariat.

Lorsque Coralie m'a contactée pour me proposer ce partenariat, je n'ai pas hésité longtemps car depuis mon adolescence j'ai une fascination pour la Bête du Gevaudan. Et ce roman ne m'a pas déçue j'ai adoré de bout en bout.

Nous sommes au cœur du Gevaudan, au 18e siècle, Athanasie est la marquise d'Apcher mais elle vit recluse, méprisée, car elle souffre d'épilepsie, et à cette époque là, cette maladie était associé au Malin, on pense qu'elle pactise avec le Diable. Alors quand les premières attaques de la Bête ont lieu, il est facile pour la population et le Clergé de faire le parallèle avec elle. Afin de rétablir la vérité, laver son nom, elle se retrouve embarquée dans une aventure qui va la mener sur le chemin délicat de la vérité. Ce bout de femme est d'un courage et d'une résilience rare, dans cette époque où la gent féminine n'avait pas voix au chapitre. Sa rencontre avec les Bohémiens, eux aussi rebuts de la société, va lui faire voir les choses sous un angle nouveau, elle va s'émanciper et enfin pouvoir être elle-même. Les personnages sont attachants, chacun a une histoire singulière et sont parfaitement construits.

Au delà du destin exceptionnel d'Athanasie, il y a cette ombre de la Bête qui plane, qui effraye et endeuille la contrée du Gevaudan. Cette contrée froide, reculée, presque inhospitalière, si bien décrite par l'autrice dont on sent tout le travail de recherche effectué derrière ses mots. Sa plume est captivante, entraînante, diablement addictive, et surtout en parfaite adéquation avec l'époque. Elle nous immerge dans ce siècle, nous montre l'ampleur qu'a prise ce fait divers, dont les répercussions ont dépassé de loin les frontières du Gevaudan, jusqu'à devenir affaire d'État à Versailles.

La Bête a fait parler, couler beaucoup d'encre au cours des siècles, a été l'héroïne de bien des films, et pourtant le mystère subsiste et continue de faire travailler l'imaginaire. Je ne dirai pas la conclusion amenée par Coralie, je la trouve parfaite. Chacun a son explication, plus ou moins réaliste, j'ai également la mienne, mais une chose est sûre, la Bête du Gevaudan me fascinera encore longtemps. 

"Les possibles" de Virginie Grimaldi

 

Éditions Le livre de poche

Mai 2022

372 pages

8.20€

Résumé :

Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.

Mon avis :

À chaque fois que je lis un roman de cette autrice, il se passe quelque chose. Elle a vraiment ce petit truc en plus qui arrive à me toucher en plein cœur, peu importe le sujet abordé. Et ici, il est loin d'être facile, car il s'agit de la maladie, et plus précisément des maladies neurodégénératives. Chose qui m'angoisse profondément, il faut le savoir. Ces maladies où l'on perd la mémoire, où on ne reconnaît plus ses proches, où nos souvenirs s'effritent, c'est vraiment quelque chose qui me fait très peur.

Je me suis tellement reconnue dans le personnage de Juliane que ça m'a perturbée à certains moments de ma lecture. Cette femme anxieuse, qui a besoin de tout contrôler, tout organiser pour avoir ce sentiment de sécurité, c'est mon quotidien, c'est la personne que je suis. Et certains passages, certaines paroles qu'elle prononce, j'aurais pu les dire, c'était réellement troublant. Lorsque son quotidien si bien huilé est enrayé par la présence de son père avec qui elle a une relation compliquée, et qu'elle se rend compte que petit à petit il n'est plus lui-même, elle va tout faire pour créer ce lien et le faire perdurer.

L'autrice n'a pas son pareil pour aborder des sujets forts et difficiles en y apportant cette légèreté et la petite touche d'humour qui la caractérisent. Mais surtout, elle nous offre des histoires tellement ancrées dans le quotidien qu'elles sont d'un réalisme saisissant. Cette histoire ne déroge pas à la règle. J'ai été émue, j'ai pleuré, j'ai souri, j'ai éclaté de rire, c'était à la fois beau et douloureux, comme peut l'être la vie tout simplement. 

J'ai assisté à une conférence de l'autrice qui expliquait son roman, comment elle en était venue à l'écrire, et ça le rend d'autant plus touchant. 

J'ai passé un superbe moment avec cette histoire, comme c'est toujours le cas avec les écrits de Virginie Grimaldi. 

"My heart on fire" de Emma Scott

 

Éditions Harper Collins poche

392 pages

8.90 €

Résumé :

Une citadine de Seattle et un pompier qui vit à Hawaï ? Ça ne marchera jamais…

Faith Benson est une vraie fêtarde. De celles qui raffolent des martinis en happy hour et qui multiplient les aventures sans prise de tête. Mais, quand son style de vie insouciant menace son poste dans une agence de pub à Seattle, elle est contrainte d’accepter les congés imposés par son patron afin de réfléchir à ses priorités.

Celles d’Asher Mackey se comptent sur les doigts d’une main : son petit frère, Morgan, et son job de pompier à Kauai. Secourir des personnes en détresse, éteindre de graves incendies… Il sait faire. Devoir gérer le désir brûlant qu’il ressent à l’égard de cette Américaine, fraîchement débarquée sur l’île, est beaucoup plus compliqué. Pour lui, les relations à distance ne marchent jamais. Alors mieux vaudrait museler ces sentiments naissants avant qu’il soit trop tard…

Mon avis :

Quoi de mieux qu'un magnifique coup de cœur pour parfaire l'été ? Ce roman débute comme une bonne comédie romantique, une jeune femme citadine, fêtarde, se retrouve en vacances forcées à Hawaï pour ne pas perdre son job et faire le point sur sa vie. Elle fait rapidement la rencontre d'Asher, pompier qui la sauve d'une malencontreuse situation et il va donner une nouvelle perspective à ses vacances. Ce à quoi je n'étais pas préparée, ce sont les émotions que j'ai ressenties avec cette histoire. 

Les deux personnages sont attachants, même Faith sous ses airs de femme superficielle qui ne pense qu'à s'amuser. Elle se révèle touchante lorsqu'elle perd ses repères et accepte de se laisser porter et de lâcher prise. Et Asher ce pompier qui a embrasé mon cœur. Cet homme est parfait ! Profondément attaché à sa famille, à son île, il est loyal, tendre, dévoué aux autres. 

J'ai adoré la façon dont la relation entre eux se construit, lentement, de manière naturelle, ils apprennent à se connaître. Mais rien n'est simple lorsque les sentiments naissent, mais que la distance entre leurs deux vies est comme une épée de Damoclès au dessus d'eux. 

Cette romance m'a happée par ses thématiques abordées, thématiques que je n'avais pas appréhendées. Un évènement survient sans que je ne l'ai vu venir et j'ai tellement pleuré sous les mots de l'autrice, si justes, pleins de sensibilité et de pudeur. J'ai été emportée dans un ouragan d'émotions qui m'a submergée par totale surprise, et c'est ce qui rend ce coup de cœur encore plus intense. Une autrice que je découvrais, et que je relirai à coup sûr !

"Fight for you" de Célia Haden

 

Éditions BMR

Juillet 2025

5.99 € (Ebook)

Résumé :

Quand l'amour devient un match, les règles changent.
Adélie étouffe dans une vie qui n’est pas la sienne. Rongée par la culpabilité après un drame familial, elle s’efforce de suivre le chemin tracé par ses parents : épouser un ami influent de la famille et renoncer à ses rêves. Mais ses convictions s’effritent après une rencontre troublante avec un certain Julian, qui s’avère être son nouvel entraîneur de sport. Arrogant et provocateur, il semble déterminé à pousser Adélie dans ses retranchements.
Ils n’ont rien en commun. Elle a grandi sans jamais manquer de rien, tandis que lui porte le poids d’un passé compliqué. S’il a réussi à se reconstruire, une colère sourde l’anime encore, nourrie par une soif de vengeance inassouvie. Chaque nuit, sur un ring clandestin, il se prépare à affronter un adversaire dans un combat risqué…
Ils devraient s’éviter mais le goût du risque et le sentiment d’interdit sont irrésistibles. Adélie et Julian s’engagent alors dans un jeu où tension et désir se confrontent, mais quand les secrets finiront par ressurgir, lequel des deux cédera en premier ?

Mon avis :

Merci à la ME pour ce partenariat numérique !

Célia pour moi c'est une valeur sûre, une plume doudou et chouchou. J'ai lu tous ses romans, à l'acception de Back to you, dont Fight for you est le spin-off. Mais même sans l'avoir lu, ça ne m'a pas empêchée d'apprécier ce roman !

Adélie et Julian, c'est la rencontre percutante entre deux opposés. La douceur et la poésie de la délicate Adé et la violence et l'animalité de l'impulsif Julian. Ce sont deux âmes blessées, brisées, qui ont dû faire face à la douleur dans leur passé et tentent de vivre du mieux qu'elles le peuvent. Malgré leurs différences, la rencontre entre eux est comme une évidence, ce genre de sentiments dévastateurs qui nous prend et contre lesquels on ne peut pas lutter.

Ces deux personnages m'ont terriblement émue. Adélie, elle se sent prise au piège, dans des convenances, dans sa famille, dans une situation inextricable qu'elle ne veut pas. Et Julian se bat tous les jours avec ses démons, il est torturé et ses blessures du passé ne sont toujours pas cicatrisées. 

J'ai tellement aimé toute la found family qui gravite autour d'eux, chacun est d'un soutien inconditionnel, un pilier et apporte tellement à l'histoire.

Cette histoire, c'est des émotions en ébullition, l'amour au sens le plus pur du terme et sous toutes ses formes. Et surtout la plume de Célia que j'aime tant, intense, délicate, qui me fait ressentir tant de choses. Une romance où les opposés s'attirent, se percutent, se dévorent, une histoire d'amour à découvrir ! 

"Le masque et la lame" de Mireille Calmel

 

Éditions XO

Mai 2025

319 pages

21.90 €

Résumé :

" L'on dit que vous disparaissez de la même manière que vous apparaissez ... et que qui tente, pauvre fou, de suivre votre gondolier ne reparaît jamais. "

Bras armé de la Quarantia Criminale, la police de Venise, séductrice évanescente qui se plaît à disparaître après avoir séduit ses cibles pour mieux rendre justice, Maria Marina Morosini a conquis la cité des Doges et s'est forgé une solide légende.

Mais alors qu'en cette fin mai 1756 on assiste aux prémices du carnaval, le vent tourne pour la redoutable chasseuse. Après l'exécution d'un sordide assassin, le piège se referme sur elle.

Maria Marina Morosini, à son tour, se découvre traquée, plongée dans un terrible complot qui remonte à son lointain passé.

Mon avis :

Je remercie XO éditions pour l'envoi de ce roman !

Roman mêlant Histoire, thriller et aventures, Mireille Calmel nous téléporte dans la Venise du 18e siècle, intrigante et remplie de secrets, de faux-semblants, de mystères et de vengeance.

Comme à son habitude, l'auteure met en scène une héroïne forte, exécutrice pour la police vénitienne, elle est séductrice, insaisissable, imprévisible dans ses choix et n'hésite pas à se mettre en danger si c'est nécessaire. C'est une vraie avant-gardiste dans un monde mené par les hommes où les femmes devaient juste être belle et se taire.

L'histoire part dès les premières pages dans un rythme haletant, chaque chapitre comportant son lot de révélations et rebondissements. Le lecteur est pris dans le même engrenage meurtrier que Maria Marina, ne sachant plus qui croire ou à qui faire confiance, les cadavres s'accumulant partout où elle passe. 

Le décor de cette Venise envoûtante et sulfureuse ajoute une petite touche de mystère au récit, pour mon plus grand bonheur, et il est parfaitement mis en exergue par la plume immersive et cinématographique de Mireille Calmel dont le talent n'est plus à prouver pour conter de fabuleuses histoires.

Un roman que je conseille aux amoureux de récits d'aventures historiques, et comme à chaque fois, j'attends le prochain roman de l'autrice avec impatience !