Editions J'ai lu
2000
253 Pages
6.60 euros
Résumé:
Carrie White, 17 ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire: elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu'elle le maîtrise encore avec difficultés... Un jour cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l'aimer, l'invite au bal de printemps de l'école. Une marque d'attention qu'elle n'aurait jamais espérée, et peut être même le signe d'un renouveau...
Mon avis:
Bien que cela puisse paraître bizarre, je n'ai jamais lu de Stephen King jusqu'à présent... Ce livre traînait dans ma PAL depuis un petit moment déjà et je me suis dit que la période d'Halloween était parfaite pour enfin l'en sortir.
L'histoire de Carrie, je pense que tout le monde la connaît. Une jeune fille de 17 ans, malmenée par sa mère à la maison, une mère fanatique qui ne pense que religion, et à l'école par ses camarades dont elle est le bouc émissaire. Un jour, sous la douche après le cours de sport, Carrie a ses règles pour la première fois. Elle est perdue, elle ne sait absolument pas ce qui lui arrive, elle est moquée par ses camarades, elles lui font vivre un véritable calvaire. Par la suite, elle se met à développer un don curieux, celui de la télékinésie, de pouvoir déplacer des objets uniquement par la pensée. Alors que le bal de printemps approche, une chose incroyable se produit, Tommy, un garçon de l'école invite Carrie au bal... Elle voit ça comme un nouveau départ.
Au début j'ai eu un peu de mal à me faire au style de Stephen King. Un style très dense, pas de chapitres, très peu de dialogues. J'ai vraiment eu des difficultés à rentrer dans l'histoire. Mais j'ai trouvé cette histoire tellement addictive que c'est venu petit à petit. Je voulais tellement découvrir enfin l'histoire de Carrie.
L'ambiance qui se dégage de ce roman est terriblement glauque et noire. Cela est peut être du à l'époque à laquelle a été écrit ce roman. Même si je n'ai pas eu peur comme je m'y attendais (et comme je m'y étais préparée!), j'ai été prise de peine et de pitié pour Carrie. Cette pauvre fille endure tous les calvaires du monde, que ce soit à la maison ou à l'école. A la maison, sa mère pratique la religion d'une manière très fanatique, elle la force à prier, à faire pénitence, elle l'enferme dans un placard pour se repentir de ses pêchés. Et à l'école, ce n'est pas mieux, elle est maltraitée par ses camarades, la scène d'ouverture sous la douche est très dure à supporter, on peut aisément ressentir toute la honte et la peine de Carrie. Son "pétage de plomb" de la fameuse scène du bal est normale je dirais. Elle a tellement été poussé à bout qu'on comprends que ses émotions aient lâché. Même là, je n'ai pas réussi à lui en vouloir, à la voir comme un bourreau, je n'ai réussi qu'à la plaindre.
Donc pas un coup de coeur au final, mais je suis contente d'avoir enfin découvert le maître du thriller qu'est Stephen King. Je renouvellerai l'expérience pour découvrir un peu plus sa bibliographie, et je suis heureuse de connaître ce classique qu'est Carrie.
Ma note:
4/5
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