jeudi 5 mars 2015

"L'enfant papillon" de Gabrielle Massat


Editions Hachette
398 Pages
16 Euros


Résumé:

Le monde de Maïa s'écroule quand Dimitri, son mentor, est condamné à la torture par sa faute.
Déterminée à le soustraire à sa destinée, elle cherche par tous les moyens à franchir les murs de la Cité. La seule chance de survie pour Dimitri réside à l'extérieur, dans ce monde désertique dont on est sans nouvelles depuis la Grande Epidémie.
Traquée par sa hiérarchie, épaulée par un étrange tueur à gages et un jeune homme opprimé pour sa différence, Maïa entame alors une implacable course contre la montre. En ligne de mire: l'Enfant Papillon, un être légendaire qui détiendrait le moyen de sortir.
Elle a un mois. Un mois pour sauver leurs vies et conquérir leur liberté.


Mon avis:

Je remercie tout d'abord les éditions Hachette pour cet envoi.

Je dois avouer que la première chose qui m'a attirée avec ce livre c'est la couverture que je trouve superbe, avec des tons de noir et jaune, elle m'a interpellée.
En commençant ce livre par la suite, j'ai su que j'avais eu raison... 

Dès les premières pages, l'auteure nous embarque dans un univers très bien imaginé, où il y a très peu de temps mort. Une fois ce livre ouvert il est très très difficile de le reposer.

Maïa, jeune fille de 17 ans vit dans la Cité, une ville fortifiée, isolée du monde extérieur depuis la Grande Epidémie. Elle est entrée dans l'armée, et son mentor, Dimitri, est un peu comme un second père pour elle. Un jour, il est arrêté pour trahison, jugé coupable et condamné à être torturer. Elle n'a ensuite plus qu'une idée en tête, le sortir de là et franchir le mur pour quitter la Cité. Pour cela, elle doit trouver la seule personne à être sorti, l'Enfant Papillon, que personne ne connait. Au cours de sa quête, elle va être aider par Zéphyr, un tueur à gages et Nath, un lazul, rebut de la société.

Au début, je me suis dit que la ressemblance avec certains autres romans de dystopie allait être évidente (La ville coupée du monde, après une épidémie, une société très ordonnée, où chacun a un rôle à tenir...) mais au fur et à mesure que l'histoire avance, elle se démarque par biens des choses... 
Je dois reconnaître que j'ai eu beaucoup de mal avec Maïa, sans savoir réellement pourquoi...! Je n'ai pas eu d'empathie pour elle. Certes elle est courageuse, elle remue ciel et terre pour arriver à ses fins, même à s'allier avec des êtres peu "recommandables" au yeux de la société. Mais voilà le courant n'est pas passé avec elle, c'est dommage... De plus j'ai eu du mal à cerner sa relation avec Dimitri (fraternel, amoureuse...??) c'est vraiment très floue et je n'ai pas aimé ça...
J'ai eu beaucoup plus d'empathie pour les personnages masculins, en particulier, Nath. C'est un lazul (des personnes qui ont encore le virus en eux), ils ont la peau blafarde, les cheveux bleus, mais ils sont traités comme des moins que rien, parfois même ils sont réduits en esclavage. Nath, n'a donc pas eu une vie facile, il a été persécuté, violenté, malgré ça, il fait tout pour que les gens ne le considère pas uniquement comme un lazul... Il a une grande force de caractère.

Bien que ce livre soit classé jeunesse, je dois dire que certains passages sont extrêmement durs, violents. Je ne m'attendais pas à ça, ça m'a vraiment surpris que l'auteure soit aussi descriptive, aussi dure. Le style est très dynamique et agréable à lire. Il y a peu de temps mort, les révélations arrivent petit à petit, les chapitres sont courts, on a donc beaucoup de mal à interrompre sa lecture. Le compte à rebours inscrit en haut de chaque chapitre avant le châtiment de Dimitri rajoute une pression supplémentaire, on se demande si nos héros vont réussir à atteindre leur but... 

La fin m'a plu, oui et non...Il reste encore pas mal de questions auxquelles j'aurais aimé des réponses!!! Peut être dans un second tome???....

En bref, une dystopie sympa, originale, un vrai page turner, d'une auteure française qui plus est donc, laissez vous tenter!!!!

Ma note:
4./5




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