"The missing obsession" de Angel Arekin

 

Éditions Black Ink

2019

424 pages

17€

Résumé :

Que feriez-vous si vous vous réveilliez un matin dans une cellule, pris au piège d'un détraqué possessif et mystérieux ?

Que feriez-vous si vous deviez lutter pour votre survie tout en combattant pour préserver votre esprit ?

Captive d'une pièce aux murs froids, Faustine n'a que deux possibilités : s'accrocher à la vie en se soumettant aux caprices de son ravisseur ou affronter ses tourments et ne pas être certaine de s'en sortir indemne.

Mais c'est sans compter l'esprit machiavélique et retors de celui qui la retient prisonnière. 

Jusqu'où a-t-il l'intention de l'emmener ?

Entrez dans le pièce à vos risques et périls, vous n'êtes pas certains d'en ressortir vivants...

Mon avis :

J'ai eu besoin de quelques jours (semaines) pour poser des mots sur cette histoire, tant elle m'a perturbée.

Une plongée sans apnée dans cette cave sombre et humide, c'est ce que nous propose Angel Arekin avec cette histoire qui ne ressemble à aucune autre. Cette autrice a le don pour nous pousser dans nos retranchements, nous amener à nous poser des questions sur nos propres ressentis, perceptions, flouter la frontière entre le bien et le mal.

Ce roman se découpe en deux parties, et j'avoue qu'avec la première, j'ai peiné, malgré le talent narratif d'Angel et sa plume ensorcelante. C'était lent, introspectif, avec une certaine redondance, et clairement je me demandais où voulait en venir l'autrice. Je la connais pour ses histoires dynamiques, explosives, et là on en était loin. Mais j'ai persisté, persuadé de l'aptitude de l'autrice pour me retourner le cerveau, et j'avais raison.

La seconde partie explose avec ses rebondissements et nous plonge dans un monde où on baigne dans la psychologie humaine, ses travers, ses émotions et ses aberrations. 

Cette histoire est incroyable, elle est dérangeante, elle déboussole le lecteur. Elle nous pousse dans des émotions contradictoires entre le dégoût et l'attirance, entre l'aliénation et la raison. Un roman désarmant, où nous sommes immergés dans une atmosphère oppressante et sordide. Bref, lisez-le et faites vous votre propre avis !